« Notre agriculture est aujourd’hui confrontée à un ensemble de problèmes d’une importance déterminante pour son avenir, et qu’elle n’a jamais eu à affronter avec autant de simultanéité.

La nouvelle politique agricole commune, qui vient d’entrer en vigueur en janvier 2005, accroît encore le trouble car elle induit un système pour le moins très novateur mais dont les conséquences ne se mesureront que dans quelques années. Quelle sera la situation des agriculteurs et de l’agriculture dans l’Europe élargie, qui aspire légitimement à développer ses infrastructures, sa politique de défense,  son industrie et sa recherche dans une contrainte budgétaire forte ?

(…)

Consciente de la complexité des problèmes soulevés, Sol et Civilisation ne prétend pas répondre définitivement à toutes ces questions, mais souhaite éclairer ce débat et vous encourage à découvrir, dans ces pages, quelques analyses, opinions et orientations possibles.(…) »

Michel Ledru, président de Sol et Civilisation

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« La gestion des territoires pose concrètement le problème du vivre ensemble, mais également du faire ensemble. Comment combiner la protection des espaces et de la nature avec le maintien harmonieux des activités humaines ?
Comment dépasser dans le même temps les intérêts particuliers et les conflits d’usage ?
Quels sont alors les nouveaux modes d’organisation et de gestion territoriale, alternatifs aux démarches descendantes, permettant l’implication croissante de tous les acteurs locaux, privés, publics et associatifs ?

Ces problématiques demandent de nouvelles approches de gestion au sein des territoires. Elles sont indispensables pour faire émerger une prise en charge effective des intérêts communs, au delà des modèles de gestion classique, privés ou publics.

(…)

Nous sommes convaincus que le territoire, lieu d’initiatives et de responsabilités, sera un espace d’avenir. Nous espérons que ces rencontres contribueront à le démontrer. »

Michel Ledru, président de Sol et Civilisation

 

 

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« Depuis la disparition de Raymond Lacombe, et dans un souci de continuité, j’ai assumé la présidence de Sol et Civilisation. J’ai aujourd’hui la plaisir de vous informer qu’un récente décision du Conseil d’administration a confié ce mandat à Michel Ledru, ancien responsable agricole aujourd’hui retraité. Je me réjouis de cette nomination et suis convaincu qu’elle permettra à notre association de poursuivre son action dans l’esprit et la volonté de ses initiateurs.

Gérard de Caffarelli

C’est avec humilité mais aussi avec confiance que j’ai accepté la présidence de Sol et Civilisation.
Avec humilité car la personnalité, ma clairvoyance, la vision, la conviction des créateurs de Sol et Civilisation inspirent le respect.
Cependant c’est aussi avec confiance, car les témoignages de soutien et de sympathie apportés à Sol et Civilisation sont nombreux.(…) »

Michel Ledru, président de Sol et Civilisation

 

Sommaire

  • La situation démographique dans les nouveaux pays membres de l’Union européenne, par Gérard-François Dumont, professeur à l’Université Paris Sorbonne
  • L’adhésion des PECO, aspects socio-économiques, par Alain Pouliquen, directeur de recherche à L’Inra
  • La situation des territoires ruraux en Pologne, par Anna Potok, ancienne vice ministre de l’agriculture polonaise.
  • La situation des territoires en République Tchèque, par Zdenek Havlicek, vice doyen de l’Université Tchèque d’agriculture de Prague
  • La conciliation entre le sol et la civilisation, terme de la politique de demain, par Jean-Paul Delevoye, ministre de la Fonction Publique,  de la Réforme de l’Etat et de l’aménagement du territoire

 

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« Ces 11èmes Assises ne sont pas comme les précédentes : Raymond Lacombe n’est plus là.

Lui qui, dans l’élan du Dimanche des Terres de France du 29 septembre 1991, avait créé Sol et Civilisation. Lui qui avait mesuré combien était fort et spontané le lien qui unissait la ville à la campagne, dont la complémentarité répond au besoin conscient ou inconscient de notre société.

« Entreprendre en milieu rural » est le thème des travaux des 11èmes Assises. Ce thème est l’un des messages forts de Sol et Civilisation car il ne peut y avoir de ruralité vivante sans une économie rurale vivante.(…) »

 

Michel Ledru, Comité d’orientation de Sol et Civilisation

 

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« Vers la définition d’un processus de management territorial pour valoriser les atouts économiques des territoires ruraux »

La prise en compte des facteurs locaux, dans les dynamiques économiques, apparaît aujourd’hui comme une évidence et une impérieuse nécessité. Tant pour remplir son rôle de partenaire du développement territorial que pour adapter et compléter les démarches sectorielles au plan local, le monde économique doit impérativement s’organiser sur une base de proximité.

L’entreprise assure désormais son développement sur sa capacité à mobilier un certain nombre de ressources internes et externes. Cela implique, de la part des acteurs locaux, une réactivité permanente à l’évolution des entreprises et de leurs besoins, et de la part des entreprises, la conviction d’une responsabilité partagée dans la construction d’un devenir commun.

(…)

Cette 22ème Lettre reprend les principaux témoignages et travaux du séminaire organisé fin novembre à Toulouse par le groupe de travail « Entreprise et développement rural ». De leurs témoignages, expériences et connaissances des problématiques de développement économique, nous avons mis en évidence des bonnes pratiques pour re-donner envie et la possibilité d’entreprendre en milieu rural. »

Raymond Lacombe

(Raymond Lacombe nous a quittés en février 2002. Cet article a été écrit en décembre 2001 par le groupe qui a tenu à le diffuser tel quel)

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« Cela fait maintenant 10 ans que Sol et Civilisation existe. 10 ans que nous essayons de monter, de piloter des équipes de réflexion autour des grands enjeux de notre société contemporaine.

Sol et Civilisation est née de la grande manifestation qui avait eu lieu le 19 septembre 1991, à Paris, où 300 000 paysans et ruraux avaient réussi à interpeler la France entière en disant : « Réagissez, le monde rural existe, nous sommes encore là et nous pouvons rendre service à la société toute entière ! ».

Les fondements de notre association sont toujours d’actualité : l’homme doit être replacé au cœur des débats, de tous les débats, quels que soient ses origines, sa religion, sa philosophie, son milieu de vie.

(…)

C’est à nous, entrepreneurs, agriculteurs, élus, associations de trouver de nouvelles alternatives et de retrouver cette union sacrée entre l’homme, l’activité et l’espace. »

Raymond Lacombe, président

Sommaire

  • Y’a t’il un déménagement du territoire ?, par Gérard François Dumont, professeur à l’Université Paris Sorbonne
  • Restructuration départementale et réorganisation des paroisses, par Père Jean-Louis Vincent, directeur de l’Institut théologique d’Auvergne
  • Un développement durable au service des montagnards, par Jean Bouliaud, chercheur à l’Inra
  • Urbains, ruraux en Ile-de-France : contruire la coexistence, par Jean-Paul Huchon, président du Conseil régional d’Ile-de-France
  • Le projet socio-politique du développement durable, par Henry Ollagnon, professeur à l’INA-PG

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« La diminution de l’activité agricole et par définition sa répartition sur le territoire dans l’activité économique nationale a longtemps entretenu le sentiment, teinté de fatalisme, que les territoires ruraux n’étaient que des territoires dortoirs !

Doit-on se contenter de cette idée reçue ou existe t’ il des voies permettant d’atteindre un développement plus équilibré des territoires français ?
Les territoires sont nécessaires au support de l’économie. Il faut s’appuyer sur eux et s’en servir de levier. Il est fondamental que les hommes et les femmes retrouvent leur place au cœur de ce système complexe de développement local.

Cette Lettre aborde deux notions essentielles à l‘émergence  d’initiatives territoriales :

– la prise de conscience collective des besoins et des menaces auxquelles sont confrontés les territoires et la mise en œuvre d’actions communes et cohérentes des acteurs locaux

– et le développement économique réfléchi par les forces vives du territoire, sur lequel un groupe de personnes de Sol et Civilisation travaille depuis deux ans sur les régions Midi-Pyrénées et Aquitaine.(…) »

Raymond Lacombe, président de Sol et Civilisation

Sommaire

  • Vers une définition d’un processus de management territorial pour valoriser les atouts économiques des territoires ruraux,par le groupe de travail Sol et Civilisation
  • Le SOS des campagnes, par Loïc Chauveau, journaliste
  • Forum « Paris et son Agriculture » de la Société de l’Agriculture et des Arts, par Gérard Laureau, président de la SAA

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« Crises alimentaires, épidémies, vaccinations sont autant de faits ponctuant l’actualité et qui contribuent à contester les systèmes agricoles et les modes de gestion du vivant par l’homme. Au-delà de ce triste constat, ces crises dépassent largement le monde agricole et compromettent une fonction souhaitable de rééquilibrage démographique du monde rural.

Aujourd’hui, je ne peux m’empêcher de m’interroger sur le devenir des territoires ruraux. Le rôle du paysan est totalement remis en cause et les jeunes fuient ces zones de brasiers permanents amplifiés dans les médias.

Quels moyens, quelles méthodes ont les territoires ruraux pour stopper ces migrations lourdes de conséquence.

A l’heure où l’on parle de démocratie participative, de concertation avec le peuple sur le territoire, de décentralisation ; quel sera l’avenir de toutes ces communes rurales ? Quel rôle socio-politique auront-elles ? Quelles positions tiendront elles dans les structures de coopération intercommunale ?

(…)

Je suis convaincu qu’un des éléments majeurs des prochaines décennies sera de trouver une meilleure articulation des relations entre tous les niveaux d’action et de décision. »

Raymond Lacombe, président de Sol et Civilisation

Sommaire

  • La France a-t-elle trop de communes ?, par Gérard François Dumont, professeur à l’Université Paris Sorbonne
  • La coopération intercommunale en Europe : essai de typologie, par Philippe Delivet, administrateur au Sénat au service des collectivités territoriales
  • Présentation d’une étude réalisée sur la crise de la vache folle par des élèves de l’Institut National Agronomique Paris-Grignon, par Dominique Viel, inspectrice générale de l’industrie et du commerce au ministère de l’économie, des finances et de l’industrie

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« Le constat est général : nous vivons une période de transformations profondes de l’organisation de la vie locale, marquée par un retour vers les valeurs de la ruralité. Hier synonyme d’échec, la ruralité est aujourd’hui une idée moderne : on peut réussir à la campagne, y vivre mieux, autrement. Le milieu rural, qui voit arriver des populations plus exigeantes, doit faire face à cette nouvelle donne.

Pour répondre à ces mutations, il faut adapter les structures et leur fonctionnement.
Alors qu’il est difficile de percevoir le sens des mesures prises par les pouvoirs publics, je crois que la clé de l’efficacité et de l’harmonie entre communes, communautés de communes et pays, sera la légitimité de la force motrice, c’est à dire les forces élues issues de la commune. c’est à ce niveau que se fonde la démocratie locale.

(…)

Sur un territoire, espace de proximité, d’identité, de convivialité, les forces vives ont la capacité naturelle de s’accorder au service de ceux qui y vivent. Le colloque du 6 juin dernier (2000, ndlr), à St Pierre, a permis de montrer que, là où ces forces ouvrent en ce sens, les hommes et les femmes peuvent engager des démarches de développement solides. »

Alfred Beckler, maire de St Pierre et vice président du Conseil général du Bas Rhin

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« Vivant, qualité totale, sécurité alimentaire, gestion des territoires, préservation de l’espace, lien social … un vocabulaire dont la fréquence d’utilisation augmente pour évoquer autant de problèmes auxquels la société semble aujourd’hui confrontée sans disposer des méthodes permettant de

les résoudre.

Des points communs néanmoins : ces problèmes sont généralement complexes, mettent en jeu plusieurs, voire de nombreux acteurs, ne sont pas pris en charge par ces derniers, sont généralement liés au domaine du vivant, et, partant, ont un rapport direct avec la vie des territoires.

Sol et Civilisation a donc jugé opportun d’accompagner depuis 3 ans, une réflexion sur les moyens qui permettraient une meilleure prise en charge de ces problèmes. Plusieurs rencontres d’acteurs très divers et témoignages d’expériences ont montré :

– que de nombreux secteurs d’activité de la société connaissent des problèmes complexes liés au vivant : que ce soit de la gestion des territoires à celles des grands groupes industriels;

– et que, malgré cette diversité, les stratégies mises en œuvre par les acteurs concernés et les méthodes utilisées présentent des caractéristiques communes.(…) »

Raymond Lacombe, président de Sol et Civilisation

Sommaire

  • Une nouvelle gestion de la qualité du vivant, par Henry Ollagnon, professeur à l’Institut national agronomique de Paris-Grignon
  • Problèmes liés au vivant, tous les secteurs de la société sont concernés
  • La gestion collective de la sécurité alimentaire par la filière lait, par Jean-Paul Jamet, directeur du Centre national interprofessionnel de l’économie laitière
  • Les risques liés à la résistance des bactéries aux antibiotiques, d’après un entretien avec Antoine Andremont, professeur de bactériologie à l’hôpital Bichat (Paris)
  • La subsidiarité, base de la démocratie, par Raymond Lacombe

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